Savez-vous comment on fait pour dompter un éléphant à ne pas
sortir des limites du territoire qu’on lui impose? Lorsqu’il est tout jeune, on lui attache une
patte après un tronc d’arbre très solide, en laissant juste assez long de corde
pour qu’il ne sorte pas de l’espace qu’on lui accorde. L’éléphant a beau tout essayer, il a toujours
une patte prise qui l’empêche d’aller explorer plus loin. Il est alors convaincu que le tronc d’arbre
est plus fort que lui. Lorsqu’il est à l’âge adulte et qu’il a été dompté de
cette manière, nul besoin de l’attacher à un gros arbre, juste à lui passer un
lien à la patte et il est convaincu qu’il est relié à un obstacle plus fort que
lui. L’éléphant restera à l’intérieur
des limites permises et n’essaiera pas de briser son lien. Si je
vous raconte cette histoire, c’est que je veux faire un parallèle avec les
habitudes que nous avons et les barrières que nous nous fixons. On ne sait plus pourquoi on le fait, on se
dit que c’est ainsi que ça s’est toujours fait,
qu’il faut le faire! Mais on n’a
jamais exploré plus loin, on n’a pas vérifié ce qui nous retient d’essayer
d’aller plus loin.
On fait les choses toujours de la même manière et on s’attend
à des résultats différents, c’est comme l’éléphant qui est convaincu qu’il ne
peut pas aller au-delà de la corde qui le relie au tronc d’arbre. Il nous suffirait d’un geste de courage pour
découvrir toute notre liberté et faire les choses autrement et obtenir des
résultats différents.
Ceci s’applique à tous les domaines de notre vie, aussi
banale que de faire cuire un jambon en suivant la technique de nos ancêtres
(histoire racontée par Pierre Morency dans son livre « demandez et vous recevrez ») que de réaliser un projet.
Il faut toujours s’assurer que les choses qu’on s’apprête à faire ne
sont pas attachées par de faux liens. Il faut parfois beaucoup de courage, mais
vos efforts seront récompensés.
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