Le bonheur à l’américaine ce
n’est pas que l’argent n’accroît pas le bonheur, c’est que l’amour et le temps
libre en sont également des composantes essentielles.
Au travers des dernières
décennies, nous avons réussi à se doter d’outils afin d’accroître notre bonheur
en essayant de se libérer du temps.
C’est bien, mais c’est encore mieux de pouvoir en profiter! Prenons
l’exemple de la technologie. Elle ne
fait pas qu’aider les employés à travailler plus longtemps. Les ordinateurs portables, les téléphones
intelligents et les tablettes nous permettent de travailler partout où nous
allons. « La face cachée de l’âge
de l’information, c’est que les gens travaillent de plus en plus en dehors des
heures de travail! » écrivait Stephen Roach. Donc le temps que nous perdons avec tous ces
gadgets grignote de plus en plus celui que nous consacrons à des activités plus
gratifiantes. Observez le temps que vous
passez à préparer vos repas, à manger et à faire la vaisselle dans une semaine. Saviez-vous que comparativement aux années
’80 vous y consacrez une heure de moins en moyenne?
Le temps que nous passons à
gagner de l’argent éclipse le bonheur que nous avons à l’amasser et le
dépenser. Pas surprenant que la loterie
soit si populaire! Plus nous gagnons
d’argent en travaillant, plus le manque à gagner est important si on privilégie
des activités non productives. Quel paradoxe!
Comme le disait Robert
Kennedy : « à quoi bon aspirer à quoi que ce soit si rien ne peut
améliorer notre bien-être? »
Le bonheur ne dépend pas que de
l’argent. Il dépend aussi de richesses
plus rares comme le temps libre ou un environnement sans pollution. Quand
l’argent devient relativement moins important, ces richesses le deviennent
plus. M. Kennedy, nous sommes plus près
d'une grande réflexion que vous le croyiez au moment où vous avez mis par écrit
votre question. Tout cela n’est qu’une question de dosage!
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