samedi 9 mars 2013

LE PARADOXE DU BONHEUR


Le bonheur à l’américaine ce n’est pas que l’argent n’accroît pas le bonheur, c’est que l’amour et le temps libre en sont également des composantes essentielles.
 
Au travers des dernières décennies, nous avons réussi à se doter d’outils afin d’accroître notre bonheur en essayant de se libérer du temps.  C’est bien, mais c’est encore mieux de pouvoir en profiter! Prenons l’exemple de la technologie.  Elle ne fait pas qu’aider les employés à travailler plus longtemps.  Les ordinateurs portables, les téléphones intelligents et les tablettes nous permettent de travailler partout où nous allons.  « La face cachée de l’âge de l’information, c’est que les gens travaillent de plus en plus en dehors des heures de travail! » écrivait Stephen Roach.  Donc le temps que nous perdons avec tous ces gadgets grignote de plus en plus celui que nous consacrons à des activités plus gratifiantes.  Observez le temps que vous passez à préparer vos repas, à manger et à faire la vaisselle dans une semaine.  Saviez-vous que comparativement aux années ’80 vous y consacrez une heure de moins en moyenne?
 

Le temps que nous passons à gagner de l’argent éclipse le bonheur que nous avons à l’amasser et le dépenser.  Pas surprenant que la loterie soit si populaire!  Plus nous gagnons d’argent en travaillant, plus le manque à gagner est important si on privilégie des activités non productives. Quel paradoxe!
 

Nous avons créé les voitures pour nous déplacer plus rapidement et plus loin, mais nous passons de plus en  plus de temps dans les bouchons de circulation. Nous pouvons habiter plus loin du boulot, dans ce charmant petit coin de paradis, mais on a peine à l’admirer et en profiter, car on passe plus de temps sur la route. De plus, les voitures nous ont permis de nous déplacer à plusieurs centaines de kilomètres de chez soi pour exécuter son travail, mais cette innovation ne prévoyait pas que nous serions plus heureux auprès des nôtres en passant plus de temps avec eux.  Plusieurs technologies sont d’une aide précieuse pour nous aider à gagner de l’argent, mais, l’argent n’étant pas la seule variable au bonheur, comment trouver notre voix vers le bonheur?

Comme le disait Robert Kennedy : « à quoi bon aspirer à quoi que ce soit si rien ne peut améliorer notre bien-être? »


Le bonheur ne dépend pas que de l’argent.  Il dépend aussi de richesses plus rares comme le temps libre ou un environnement sans pollution. Quand l’argent devient relativement moins important, ces richesses le deviennent plus.  M. Kennedy, nous sommes plus près d'une grande réflexion que vous le croyiez au moment où vous avez mis par écrit votre question. Tout cela n’est qu’une question de dosage!

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