LE SYNDROME DU "MAIS QUE"!

Mais que j’aurai plus d’argent c’est certain que je serai plus heureux. Mais que, mais que….

Je vais pouvoir me gâter !

Savez-vous que le bonheur ne croît pas en même temps et selon la croissance de notre revenu ? Il est essentiel que le revenu puisse couvrir les besoins importants, mais les hausses de revenu ne semblent pas engendrer des gains de bonheur analogues. Par contre, la liberté, la qualité de vie, les relations personnelles et sociales auront une plus grande incidence sur le bonheur que le revenu. On rencontre souvent des gens aisés qui se sentent tristes et seuls, alors que de moins fortunés affichent un sourire et une joie de vivre non comparable. « Ils ont tout pour être heureux ! » Monétairement parlant, ils ont tout pour être heureux, mais leurs relations sont peut-être quasi inexistantes, ils se sentent seuls ou différents et ne goûtent à aucun plaisir que la vie leur apporte. La comparaison du revenu avec les autres personnes de votre entourage peut vous rendre triste, mais si vous observez bien l’ensemble de votre vie, vous pourriez découvrir que vous êtes plus heureux qu’un plus fortuné.

Le revenu est vital pour le bonheur des personnes pauvres, mais est beaucoup moins important pour les personnes aisées et riches. C’est ce qu’on appelle le « paradoxe du bonheur ». Il ne faut pas attendre un meilleur revenu pour être heureux, il faut mettre de côté le « mais que ». Être ambitieux rend heureux, mais être jaloux rend malheureux. Il faut définir vos objectifs, vous concentrer sur celles-ci et vous serez heureux et conserverez le sentiment de prospérité associé à ce que vous avez, car ce que vous possédez a déjà fait partie d’un de vos objectifs.

La reconnaissance de ce que vous avez accompli vous procurera du bonheur et l’énergie nécessaire à réaliser d’autres projets. Soyez fier de vos réalisations même si celles-ci n’ont que peu d’importance pour les gens que vous côtoyez. Elles seront le moteur de votre vie.